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REJETÉ PAR SES FRÈRES

PANNEAU 1 : REJETÉ PAR SES FRÈRES

Joseph est l’un des types de Jésus les plus flagrants de toutes les écritures…

En effet, toute la vie de Joseph semble décrire parfaitement la vie de Jésus. Et comme nous dit Colossiens 2:17 : c’était l’ombre des choses à venir…

Tout le monde, même le plus petit enfant connaît l’histoire de Joseph… Le fils préféré de son père Jacob, fils aîné de Rachel.

Cette faveur (préféré de son père) a suscité la jalousie de ses frères et nous connaissons la suite malheureuse…

Entrons maintenant dans cette lecture typologique avec Jésus.  

N’est-ce pas exactement la même chose qui s’est produite pour Jésus ?

Posons-nous la question : au sens littéral, Jésus avait-il des frères de sang ? 

Oui et on a leur nom : Jacques, Joses, Jude et Simon.

Était-ce par ces frères au sens littéral que Jésus fut rejeté ?

C’est vrai qu’ils ne croyaient pas tellement en lui… (Jean 7:5) « car ses frères non plus ne croyaient pas en lui »

Ils l’ont donc (dans un sens) rejeté, mais tout de même pas au point de le jeter dans un puits ou encore de le vendre !

Ce n’est donc pas sur ce point que nous nous arrêterons …

Alors selon les Écritures, qui sont les frères de Jésus ?

« Et il répondit: Qui est ma mère, ou |[qui sont]| mes frères? Et il posa le regard tout autour sur ceux qui étaient assis autour de lui, il dit: voici ma mère et mes frères. Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère. » (Marc 3:33)

Luc 8:21 dit également :« Ma mère et mes frères ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique. »

On parle donc ici de fraternité spirituelle

Les juifs (peuple élu de Dieu) étaient les dépositaires de la parole de Dieu et ils étaient censés écouter et mettre en pratique cette Parole qui est Jésus lui-même ! 

Mais lorsque cette Parole s’est faite chair, ils ne l’ont pas acceptée.

Les juifs, notamment les pharisiens, étaient donc les frères spirituels de Jésus. Et ce sont eux qui l’ont mené à la mort. 

Joseph et Jésus ont tous deux été rejetés par leurs frères.

L’un par ses frères de sang, l’autre par ses frères spirituels.

Pourquoi ce rejet ?

Jésus se proclamait Fils de Dieu donc Fils du Père Céleste.

Tout comme les frères de Joseph, ce qui dérangeait les pharisiens (et ce qui les dérange toujours) c’était cette position honorable vis-à-vis du Père. 

Le fait que Jésus se proclamait issu du Très-haut était pour eux insupportable, car à leur yeux il se déclarait Dieu lui-même…

Le fait que Joseph était le fils préféré et qu’il semblait vouloir dominer ses frères (avec ses prétendus rêves) était insupportable pour eux.

C’est en grande partie pour ce prétexte que l’un a été rejeté en tant que Messie et  trouvé légitime d’être mené à La Croix ; et que l’autre fut jeté dans un puits et vendu pour l’Egypte.

Joseph et Jésus ont tous deux été rejetés par leurs propres frères en raison de leur statut « familial ».

L’un était le fils préféré d’un père terrestre, l’autre le fils bien-aimé d’un Père céleste. Leurs contempteurs ne l’ont pas supporté.

Petite grande digression…

Il est aussi intéressant de découvrir la lecture typologique sur certains événements, certaines situations.

Voyez plutôt…

Sommes-nous surpris que les juifs eux-mêmes aient tué le Sauveur du monde ?

Les Écritures l’avaient annoncé et cela dès le livre d’Exode… 

Lors de la fête annuelle des expiations (communément appelé le yom Kippour, le jour du grand pardon), à qui était réservé le sacrifice du bouc représentant Jésus lui-même ?… Quelle était la seule personne pouvant offrir ce sacrifice dans le lieu Très Saint ?

N’était-ce pas le souverain sacrificateur ? N’était-ce pas Aaron et ensuite ses descendants ? Le chapitre 16 du Lévitique nous rapporte toutes ces lois sur ce jour des expiations…

Cette tâche était exclusivement réservée au souverain sacrificateur qui, une fois l’année, était le seul à pouvoir accéder au lieu très saint

Seul le souverain sacrificateur avait la charge de répandre le sang pour le pardon des péchés du peuple tout entier. Cette tâche lui était destinée…

Vous l’avez compris : Du temps de Jésus, c’est bien le pharisien Caïphe nommé souverain sacrificateur, chef du sanhédrin cette année-là qui a assurément ouvert la voie à l’agneau expiatoire offert pour le péché de l’humanité. 

C’est ce dernier souverain sacrificateur terrestre qui prononça ces mêmes mots : « Et l’un d’eux nommé Caïphe, qui était le grand prêtre cette année-là, leur dit: Vous ne savez rien du tout, Ni ne considérez qu’il est de notre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas ». (Jean 11:49-50)

Le texte ajoute : « Or il ne dit pas cela de lui-même; mais étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation; Et non seulement pour la nation, mais aussi qu’il devait rassembler en un, les enfants de Dieu qui étaient dispersés. Depuis ce jour-là donc ils tinrent conseil ensemble afin de le mettre à mort. » (Jean 11:51-53)

Cela n’était-il pas l’ombre des choses à venir ?

Alors bien sûr, cela ne justifie en aucun cas l’erreur de Caïphe

Toutefois, le prophète Esaïe prédisait déjà des siècles plus tôt que le cœur de ce peuple serait rendu insensible, que leurs oreilles seraient endurcies et que leur bouche et leur yeux seraient bouchés, afin qu’ils soient rendus aveugles, sourds et dépourvus d’entendement… 

À Dieu seul le jugement…

Mais nul ne peut nier que cette prophétie s’est réalisée littéralement : l’agneau de Dieu a été sacrifié dans les règles du Lévitique. 

« Et une voix vint du ciel, disant: Tu es mon Fils bien-aimé, en qui je prends mon bon plaisir. » (Marc 1:11 KJF)

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement la compréhension que notre pasteur référent et l’ensemble de l’association ont des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

La louange inconditionnelle

 

LA LOUANGE : EST-CE UN DEVOIR

POUR L’HOMME ?

En tant que chrétien, nous n’avons généralement aucune difficulté à louer notre Créateur. Oui, que ce soit en privé ou lors de rassemblements communautaires, nous aimons dire à Dieu combien Il est digne de louange et combien nous L’aimons !

Pour autant, il arrive parfois que nos soucis personnels prennent le pas sur notre désir de louer Dieu. De même, il arrive aussi que, lorsque nous sommes a priori dans l’humeur adéquate, des éléments extérieurs tels que des chants proposés ne correspondant pas à nos styles musicaux ou une équipe de chantres pas assez (ou alors trop) entrainante, freinent notre envie de glorifier notre Père.

Résultat : nos bouches restent closes.

Mais si nous y réfléchissons un peu, est-ce ainsi que nous devrions envisager les choses ? Ne devons-nous louer Dieu que lorsque nous estimons que toutes les conditions sont totalement réunies ?

  • La louange, un privilège à ne pas négliger

Nous avons parfois tendance à l’oublier, mais le but premier de l’Homme, sa raison de vivre, c’est de louer l’Eternel. En effet, l’Homme a été créé, en premier lieu, dans le but de rendre gloire à Son Créateur.

Louer Dieu n’est pas un simple élan du coeur qu’on accorde à Dieu – comme un privilège – de temps à autre, non ! La louange est un devoir qui incombe à chacun. (1 Chroniques 16, Psaumes 105, 106, 113, 117, 146)

Que nous soyons triste, heureux, dans l’abondance, la pauvreté ou même si nous nous trouvons dans un temps de louange et d’adoration qui ne nous satisfait pas, un programme qui ne nous comble pas NOUS en tant qu’Homme, nous devons tout de même continuer de chanter à haute voix les mérites de notre Père. En fait, l’Homme doit apprendre à louer Dieu de manière inconditionnelle et se dire : “peu importe ce qui se passe autour de moi, je loue mon Dieu !”

Pourquoi ?

Tout simplement parce que notre objectif est de plaire à Dieu et de Lui exprimer notre reconnaissance, plutôt que d’assouvir le plaisir de nos sens en ne chantant que lorsque le temps nous convient.

En clair, lorsque nous sommes touchés par des chants, des paroles, des voix, une mélodie etc et que notre coeur ressent le besoin de chanter les louanges du Seigneur, nous devons le faire sans tarder. Mais lorsque ce qui se passe devant nous ne nous enchante guère, lorsque notre notre “moi” n’a pas envie d’adorer et de rendre gloire à Dieu, car des éléments parasites nous ont perturbés, nous devons le faire d’autant plus !

Si l’Homme se décidait à sortir de sa zone de confort et à considérer que, chaque fois qu’il s’abstient de louer Dieu pour X raisons personnelles ou extérieures, il permet à l’ennemi de remporter une bataille, il aurait tôt fait de se remettre rapidement en question et de louer l’Eternel en tout temps ! Et la question ici n’est pas de savoir combien de fois avons-nous agi ainsi jusqu’à présent, mais plutôt que ferons-nous à partir d’aujourd’hui ?

  • Le rôle des chantres

Il est important également pour les personnes oeuvrant dans le ministère de la louange de comprendre que le principe reste le même pour nous aussi. Nous avons souvent tendance à choisir des chants qui nous plaisent et que nous aimons chanter, sans nous préoccuper de la volonté divine.

Or, avant de préparer tout programme, notre réflexe devrait être de prendre un temps particulier avec Dieu pour Lui demander : “Seigneur, quels chants devons-nous T’offrir aujourd’hui ?” Et c’est l’Eternel Lui-même qui mettra dans nos coeurs les chants adéquats. (1 Chroniques 29:13-14)

Un chant peut être parfaitement adapté un jour et complètement inapproprié le lendemain. Pourtant, il s’agira du même chant, interprété de la même façon et dans le même type de programme. Mais dans un cas, Dieu y aura déposé Son sceau et dans l’autre, on ne l’aura même pas consulté…

Nous devons donc faire attention à ne pas nous laisser “emporter” par nos préférences personnelles et rechercher constamment l’approbation de Dieu, car nous ne le dirons pas assez : c’est avant tout pour Lui que nous faisons cela.

  • La louange, une source inépuisable de bénédictions

Comme nous avons pu le voir dans un précédent article, la louange est également une arme, un rempart contre l’ennemi. En effet, plus nous louons Dieu (et dirigeons toute notre attention sur Lui), plus nous éloignons l’ennemi de nos âmes. (Jacques 4:7) Plus nous décidons d’écouter et de suivre le Christ, plus nous recevons des bénédictions en abondance. Et cela peut se traduire de bien des façons, la plus agréable et la plus douce étant la paix de Dieu demeurant en tout temps dans notre coeur…

Oui, louer Dieu nous aide à sortir de notre égocentrisme et cela, en vérité, est également une grande bénédiction. Pris par la spirale de nos vies, nous sommes bien trop centrés sur nos besoins propres. Or, lorsque nous nous mettons à louer Dieu et à Lui ouvrir nos coeurs, nous avons naturellement tendance à être plus ouvert envers notre prochain. Notre coeur est souvent attendri par ses besoins et nous avons soudainement envie de faire du bien autour de nous. N’est-ce pas une bénédiction magnifique pour nous et pour ceux qui nous entourent ?

Et n’oublions pas, lorsque nous cherchons à suivre les plans de Dieu, Il ne manque pas de nous bénir d’autant plus ! (Matthieu 6:33)

Il y a une autre bénédiction merveilleuse qui suit la louange inconditionnelle : louer Dieu change notre état d’esprit ! Combien de témoignages n’avons-nous déjà entendu d’une personne qui se sentait terriblement mal en arrivant dans un programme de louange et qui a fait le choix de laisser derrière elle ses soucis pour se préoccuper uniquement de la louange qu’elle souhaitait rendre à son Sauveur. Résultat : elle en est ressortie vivifiée et totalement apaisée !

Cela n’est pas l’oeuvre d’un musicien ayant fait des prouesses ou d’un conducteur de louange à la voix angélique, non ! Tout cela n’a été possible que parce que cette personne a ouvert son coeur à Dieu. Elle était, à cet instant précis, prête à recevoir la bénédiction divine demandée, à savoir le repos et l’apaisement pour son coeur troublé.

  • Le mot de la fin…
Dieu nous demande de Le louer en toutes circonstances. Qu’elles soient favorables ou non, notre seul devoir est de rendre à l’Eternel la louange qui lui est due.
 
Et vous l’aurez compris, nous avons fait un focus dans cet article sur la louange chantée, puisqu’il s’agit du coeur de notre association, mais il est évident qu’il existe bien d’autres façons de louer l’Eternel.
 
En tout état de cause, rien ne doit influencer l’expression de notre louange ; elle ne doit aucunement être conditionnée par les circonstances de la vie ou par nos émotions.
 
Prenons exemple sur la nature qui rend constamment gloire à Dieu et que ce soit dans notre louange, dans nos agissements envers notre prochain ou encore dans nos desseins, faisons honneur à notre Père !

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement la compréhension que notre pasteur référent et l’ensemble de l’association ont des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

Les Lévites 3/3

LES LÉVITES : LES DROITS ET DEVOIRS

DU CHANTRE (partie 3)

 

Attardons-nous sur le ministère du chantre.

Nos chantres (rappelons-le, ce terme désigne à la fois le conducteur de louange, le choriste et le musicien) sont des Lévites, car tous ont été – ou devraient avoir été – appelés par Dieu (1) et ont reçu des dons (2) pour œuvrer dans leurs fonctions.

Conscients de ce statut et des responsabilités qui en découlent, la personne exerçant dans ce ministère doit se comporter comme les Lévites d’antan et se plier aux ordonnances prescrites dans la Bible.

Ainsi, ses droits et devoirs pourraient être (de manière non-exhaustive) :

1. sa consécration à la louange jour et nuit :
  

Le chantre de l’église pourrait être consacré spirituellement (imposition des mains). Il pourrait, en outre, œuvrer quotidiennement dans son ministère et non uniquement lors des services d’adoration du culte.

Dans l’Ancien Testament, le chantre était exempt de toute autre fonction pour se consacrer pleinement à son rôle. Devrions  nous, de même, nous délester de toute activité (professionnelle ou autre) nous empêchant de nous consacrer totalement à ce ministère mis à part par Dieu ? [cf. Chroniques 9:33]

2. sa présence aux événements de la communauté :


Libre de toute activité parasite, le chantre pourrait être présent lors de chaque événement de la vie communautaire.

– dans le cadre d’événements solennels : réunions de prière, études autour de la Parole, services d’adoration…

– durant les grandes fêtes religieuses : mariages, baptêmes, consécrations, présentations d’enfants…

– pendant les guerres déclarées : efforts d’évangélisation, semaines de prière, déplacements pastoraux…

Il apporterait ainsi à chaque instant une offrande agréable à Dieu. Sa louange disposerait les cœurs, délivrerait les âmes de toutes sortes de chaînes et manifesterait par la même la puissance de Dieu.

Nous le voyons, ces principaux devoirs semblent bien plus lourds et fastidieux que ce que nous faisons actuellement ! Seulement ne l’oublions pas, si dans l’Ancien Testament le chantre avait effectivement des responsabilités importantes, il avait aussi un droit non négligeable décrété par Dieu Lui-même.

3. sa rémunération :


La Bible nous explique dans le livre de Néhémie que le chantre devait être rémunéré chaque jour pour le travail qu’il faisait pour l’Eternel. 
“Il y avait un ordre du roi concernant les chantres, et un salaire fixe leur était accordé pour chaque jour.” (Néhémie 11: 23

  • Qui rémunérait les chantres ?

La Bible nous offre, là aussi, une réponse précise : “J’appris aussi que les portions des Lévites n’avaient point été livrées, et que les Lévites et les chantres chargés du service s’étaient enfuis chacun dans son territoire. Je fis des réprimandes aux magistrats, et je dis : pourquoi la maison de Dieu a-t-elle été abandonnée ? Et je rassemblai les Lévites et les chantres et je les remis à leur poste. Alors tout Juda apporta dans les magasins la dîme du blé, du moût et de l’huile. Je confiai la surveillance des magasins à Schélémia, le sacrificateur, à Tsadok, le scribe, et à Pejada, l’un des Lévites, et je leur adjoignis Hanan, fils de Zaccur, fils de Matthania, car ils avaient la réputation d’être fidèles. Ils furent chargés de faire les distributions à leurs frères.” (Néhémie 13: 10-13) 

La Bible est claire, c’est le peuple uniquement qui devait subvenir aux besoins de ses frères Lévites.  Il apportait la dîme du blé, du moût et de l’huile (ce qui correspond aujourd’hui à la dîme du revenu mensuelle des fidèles) autant pour le Lévite sacrificateur (= pasteur) que pour le Lévite portier (= diacre) ou le Lévite chantre.

Si nous décidions d’imiter le peuple d’Israël, nous pourrions permettre à chaque Lévite moderne d’être en accord avec les ordres du Seigneur lorsqu’Il déclare que cette tribu Lui appartient et que, de fait, elle ne doit œuvrer que pour Lui…

Gardons également en mémoire la recommandation laissée par l’Eternel dans Deutéronome 12: 19 “aussi longtemps que tu vivras dans ton pays, garde-toi de délaisser le Lévite.”

Le mot de la fin… 

Tout comme la tribu de Lévi, les chantres, diacres et pasteurs d’aujourd’hui ont une mission spéciale donnée par Dieu Lui-même :  œuvrer en tout temps pour le Seigneur.

Les Lévites modernes doivent prendre conscience de leurs devoirs et responsabilités. Mais nous devrions aussi comprendre et accepter qu’il nous incombe la responsabilité de prendre soin de nos Lévites spirituels.

Rendons aux Lévites la place qu’ils ont aux yeux de notre Dieu !

 

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement ici la compréhension que l’association (éclairée par son pasteur référent) a des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

Le piège de la musique

 

LA MUSIQUE, UNE ARME

A DOUBLE TRANCHANT ?

 
Qui n’a jamais été transporté par des notes de musique merveilleusement jouées ? Ou par une voix des plus mélodieuses ?
 
Oui, la musique a cette emprise sur l’homme, ce pouvoir envoûtant, hypnotisant parfois même, qui a pour conséquence d’influencer ou en tout cas d’orienter la perception de chacun.
 
En comprenant la puissance que revêt la musique, on prend par la même conscience que le ministère des chantres nécessite une attention toute particulière. En effet, il peut être à la fois divinement utile, mais aussi excessivement dangereux s’il est mal employé.
 

N’oublions pas que le diable, l’ennemi de nos âmes, connaît bien plus de choses que nous n’en connaîtrons jamais sur la musique. La direction musicale était sa principale occupation avant la création du monde (Ezechiel 28). Il sait donc de quelle façon nous atteindre, nous influencer par le “pouvoir” inhérent à la musique. Les membres de ce ministère doivent donc être armés et spirituellement prêts pour parer, avec l’aide de Dieu, les attaques de l’ennemi. De trop nombreux jeunes (ou moins jeunes d’ailleurs) ont été perdus dans les méandres du showbiz musical, car ils avaient été enrôlés trop tôt ou à tort dans ce ministère musical.

Comment donc pouvons-nous éviter de tomber dans les travers d’une musique mal définie ?
 
  • Les attentes de l’assemblée :

Puisque les chantres (conducteur, choriste et musicien) sont constamment en première ligne face à l’assemblée, il n’est pas rare que celle-ci ait une attente les concernant. Cependant, il est important de comprendre que des attentes saines de la part de l’assemblée impliquent nécessairement une orientation et une dynamique saine de l’équipe de louange. Ainsi, un membre d’église qui viendrait soutenir l’équipe de chantres, leur indiquant qu’il prie pour que ce ministère et ses membres continuent de se laisser guider par l’Esprit ne pourrait que fortifier ce groupe qui chercherait à continuer sur cette lancée (ex: “oui je prie pour que votre ministère continuent de se laisser guider par Dieu. Merci pour votre esprit de service”).

En revanche, un membre d’église qui, une fois le service terminé, irait voir l’équipe en place pour dire au conducteur de louange : “wouah tu as une voix trop ma-gni-fique ! J’aime trop quand c’est toi qui fais la louange, et puis d’ailleurs je ne chante que quand c’est toi qui animes”, ou aller voir les musiciens pour leur dire “ah la la les musiciens vous avez assuré ce matin c’était trop frais !” ne ferait que renforcer les egos de chacun. 

Pire, les chantres pourraient même être amenés à s’enorgueillir, puis à chanter/jouer uniquement dans l’attente de recevoir leur “dose” d’éloges. Et à terme, ils pourraient tirer de la vanité de ces éloges et se demander dans quelle mesure ils pourraient en faire un métier et chercher à percer dans l’industrie de la musique. 

Il nous faut bien comprendre une chose : en tant qu’Homme, nous avons besoin d’avoir une certaine valorisation de notre travail, de notre production. Cela est normal et sain tant d’un point de vue collectif qu’individuel. Ceci étant, il y a une nette différence entre valoriser l’apport d’une personne dans l’église (ex: “je rends gloire à Dieu pour votre louange de ce matin. Elle m’a fait beaucoup de bien. Je me sens apaisée et édifiée”) et starifier un individu (ex: “ta louange était au top ce matin, j’aime trop ton style, tu chantes vraiment trop bien ! J’ai hâte de t’entendre au prochain service !”).

N’oublions pas une chose importante : il n’y a que Dieu qui mérite la louange et la gloire. Nous pouvons (et nous devons !) reconnaître que Dieu a qualifié le chantre en lui donnant le don du chant. Mais nous ne devons en aucun cas chercher à le porter aux nues !

Qui s’extasie devant l’esprit de service des diacres de nos églises ? Cherchons-nous la bonne âme qui chaque semaine arrive en premier pour ouvrir l’église (et commencer à installer ce qui doit l’être) pour le remercier ? Non, et pourtant leur don est lui aussi essentiel à l’église !

Alors encourageons sainement, apportons notre soutien aux membres de nos communautés. Et bien plus encore, remercions Dieu pour tous les dons qu’Il donne à Son église sans jamais chercher à louer voire aduler un membre en particulier.

Comment avoir des attentes saines ?

Il n’y a qu’un moyen pour l’assemblée d’avoir des attentes saines pour son département de musique : qu’elle soit disposée à ne pas voir les individualités qui lui font face, mais plutôt Dieu à travers la louange qu’ils lui soumettent.

Pour ce faire, il faudrait donc qu’elle ferme (symboliquement) les yeux pour ouvrir son coeur désireux de rendre gloire à Dieu. De même, l’assemblée devrait également avoir à coeur de participer aux moments de louange et d’adoration qui ne sont pas des concerts ou des moments de divertissement mais, au contraire, des instants de communion où ils peuvent – en collaboration avec les chantres – honorer et louer leur Créateur. (Psaumes 100, 149 et 150)

  • Les attentes du chantre :

Tout comme l’assemblée devrait apprendre à nourrir des attentes saines envers les chantres, les chantres doivent, eux aussi, avoir des objectifs sains et guidés par Dieu. En effet, nous l’évoquons régulièrement dans nos articles mais la compréhension de ce point est essentielle : l’objectif du chantre est d’offrir une louange agréée de Dieu et amener l’assemblée à l’adoration. Et le rôle du chantre est d’autant plus difficile qu’il lui faut trouver un équilibre certain entre son habileté et sa spiritualité.

Effectivement, si l’habileté (avec le seul souci de la performance) prend le pas sur la spiritualité, l’assemblée sera face à une équipe de louange très efficace musicalement, mais qui n’aura que peu d’apports nutritifs spirituellement parlant. De même, un chantre qui n’a que la spiritualité pour lui ne pourra nourrir efficacement le peuple, puisque celui-ci n’a visiblement pas été qualifié par Dieu !

Eh oui, gardons en mémoire qu’un chantre doit avoir l’habileté ET la spiritualité !

Si l’un des deux manque, il est fort probable que le chantre en poste n’a pas pour mission d’évoluer dans ce poste, puisque Dieu ne lui a pas accordé ce don. Ou alors, son temps n’est tout simplement pas encore arrivé.

Lorsqu’un chantre débute dans ce ministère, il peut (et cela est bien normal !) avoir envie d’offrir la plus belle des musiques à son Créateur. Cependant, avec le temps et une relation entretenue avec Dieu, ses attentes seront de plus en plus centrées sur Dieu, plutôt que sur lui-même ou sur son offrande. Il offrira avant tout son coeur et apprendra à développer et cultiver une musique édifiante et sanctifiante, plutôt qu’une musique qui ne soit “que” belle.

  • Le mot de la fin…

Offrir le meilleur de soi doit être un leitmotiv constant pour le chantre. Mais prenons garde : le meilleur de nous, ce n’est  pas un enchaînement d’accords ou une voix magnifique. Le meilleur de nous c’est un coeur sanctifié et volontaire pour adorer l’Eternel seul.

Voilà pourquoi le choix des chantres est si important dans nos églises…

Voilà pourquoi la prière de l’assemblée pour ce département (mais aussi de la part des membres eux-mêmes) est si importante…

Voilà pourquoi la formation et la consécration des chantres étaient si importantes du temps des Lévites et devraient l’être tout autant aujourd’hui…

Que Dieu nous aide à nous affranchir des dangers qui menacent ce ministère pour faire briller d’autant plus fort la lumière de notre Sauveur !

 

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement la compréhension que notre pasteur référent et l’ensemble de l’association ont des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

La préparation des chantres

LA PREPARATION DU CHANTRE : 

EST-ELLE SI IMPORTANTE ?

 

Bien qu’à première vue ce sujet puisse sembler quelque peu banal, nous allons tenter dans cet article d’aborder les points essentiels pour parvenir à réaliser des temps de louange et d’adoration qui atteignent les objectifs du chantre fixés par Dieu ; à savoir un service agréé par Dieu et dans lequel nous permettons à Son peuple de L’adorer pleinement

[2 Chroniques 5; 6; 7]

  • Une préparation spirituelle hors norme

La préparation spirituelle est une notion essentielle pour les chantres en poste. Et à dire vrai, lorsqu’un chantre est nouvellement nommé, il en a, de manière générale, pleinement conscience. Toutefois, il peut arriver qu’au fil des semaines, des mois ou des années passées dans le ministère, cet aspect perde peu à peu de son importance pour lui. Pourtant cela est capital : avant chaque intervention, les chantres de service devraient avoir individuellement ET collectivement une préparation spirituelle importante.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que chaque moment de louange et d’adoration est un combat, une lutte contre l’ennemi. En effet, nous savons que satan cherche par tous les moyens à s’attribuer l’adoration qui revient à Dieu – ou à tout le moins la parasiter. [Apocalypse 13]  Son objectif est donc clair : contrecarrer tous les événements qu’un chantre cherche à réaliser. Et je pense que bon nombre de chantres peuvent en témoigner : les jours et semaines qui précèdent un temps de louange et d’adoration sont souvent intenses et éprouvants. Ordinateur qui tombe soudainement en panne en vous faisant, par la même perdre vos données pour le service, des problèmes familiaux ou de santé qui surviennent d’un coup (et partent aussi rapidement que votre louange est terminée), une surcharge de travail imprévue qui vous oblige à faire des heures supplémentaires intensives, ce qui retarde inévitablement le chantre dans sa préparation matérielle et spirituelle et j’en passe !

Bref, nous avons tous au moins une anecdote à ce sujet qui devrait agir comme une piqûre de rappel : si le chantre  ne passe pas un temps de qualité avec Dieu au cours de sa semaine, il n’arrivera pas suffisamment armé pour le combat qu’il aura à mener durant son moment de louange et d’adoration. Eh oui, car la lutte spirituelle du chantre commence durant sa préparation, mais elle atteint son apogée lorsqu’il se met à officier. Il nous faut donc être bien préparé spirituellement pour ce combat. Et souvenons-nous de l’exemple du roi Josaphat qui remporta sa bataille contre les ennemis du peuple d’Israël. Quelle fut sa seule arme ? Une louange agréée par Dieu ! Et pour pouvoir utiliser cette arme puissante, lui son peuple ont dû entretenir leur relation avec Dieu, puis se sont ensuite totalement soumis à Sa volonté[2 Chroniques 20:20-22]

  • Une préparation matérielle efficace

 Le Dieu que nous servons est un Dieu d’ordre et d’harmonie. Tout ce qu’Il crée, ce qu’Il fait est toujours parfaitement précis et rigoureusement organisé. Pensons aux six jours de création par exemple : lorsque Dieu choisit de créer la Terre, Il le fit selon un ordre précis et cohérent. Il n’a pas créé l’homme le premier jour pour le laisser patienter sagement dans le noir, le temps qu’Il crée la Terre et les luminaires ! De même, Il n’a pas créé les animaux de la Terre avant d’avoir séparé les eaux ! Non, Dieu a agi de manière organisée et efficace.

Ces faits nous permettent donc de comprendre que notre Dieu est rigoureux dans Sa manière de créer, d’aimer, de sauver etc… Nous devons donc avoir la même exigence, lorsque nous souhaitons Lui rendre gloire. A nous d’être méthodique et efficace !

Comment ?

Cette petite méthode n’engage que moi, mais je pense qu’elle permet d’organiser au mieux son temps pour une louange efficace. Ceci est, bien évidemment, à réaliser dans un esprit de prière afin de rester à l’écoute de Dieu :

  1. s’y prendre au moins la semaine qui précède, soit 7 jours avant ;
  2. prendre les deux premiers jours pour réfléchir à une thématique et aux chants. Envoyer dans le même temps les chants et tonalités (si possible) à l’équipe de musiciens et chantres ;
  3. Commencer à réfléchir aux transitions, textes  bibliques et autres ;
  4. Répéter avec l’équipe pour rectifier ce qui doit l’être ;
  5. Terminer les transitions, textes bibliques et autres ;
  6. Laisser mûrir le tout ;
  7. Vérifier une dernière fois que l’ensemble de la louange est prête.

Ca y est, tout est prêt pour amener l’assemblée à l’adoration !

  • Le respect des règles

Il est un autre point important qu’un chantre (conducteur, choriste ou musicien) doit avoir en tête : les chantres se doivent de respecter les règles données par les responsables du département et, plus globalement, de l’Eglise.

Cette notion peut sembler autoritariste ou même tyrannique pour certains, mais elle n’en demeure pas moins biblique ! [1 Pierre 5:5 ; 1 Chroniques 25 : 1-6 ; 1 Chroniques 6:31-32] Peu importe la vision qu’un membre du ministère  peut avoir, il se doit de se soumettre aux consignes qui lui ont été communiquées. [1 Pierre  5:5]

Et soyons clairs, cela ne le rabaisse en aucune façon , bien au contraire ! Cela démontre que le chantre a compris sa fonction, sa mission et qu’il est pleinement prêt à agir avec humilité dans la fonction que Dieu lui a assignée. Laissons donc nos ego surdimensionnés et notre volonté de révolte qui ne sont que des traits de caractère propre à l’ennemi et cherchons dès à présent les fruits de l’esprit appartenant à notre Créateur. [Galates 6]

  • Les risques d’une mauvaise préparation

Il est clair que, comme tout domaine de la vie quotidienne, une mauvaise préparation induit nécessairement des effets néfastes voire destructeurs.

Alors que risque-t-on dans notre ministère ?

Il va sans dire que les conséquences spirituelles peuvent être beaucoup plus importantes que ce que nous pourrions envisager de prime abord. En effet, on pourrait être tenté de croire qu’un chantre qui officie sans avoir une bonne préparation spirituelle ne cause un dommage qu’à sa propre personne, mais cela est faux ! S’il n’est pas armé pour amener le peuple à adorer son Créateur, sa voix – aussi belle soit-elle – n’aura que peu de poids. La louange proposée n’atteindra probablement pas les objectifs fixés et elle pourrait même se retrouver au coeur de dissensions dans sa propre communauté ou dans son propre département.

De même, cela induira nécessairement une organisation peu rigoureuse et un manque d’organisation certain, ce qui pourrait, là aussi, avoir l’effet opposé à celui qu’il recherche. Et si ce manque de préparation spirituelle et matérielle devait perdurer, il pourrait même, à terme, rendre ses temps de louange stérile et inefficace. Il risquerait également d’essouffler les équipes en place pour le soutenir. Pire, cela pourrait même provoquer le déplaisir de Dieu qui pourrait décider de quitter les lieux et laisser chacun faire ce que bon lui semble. [Amos 5:22] 

Il nous faut donc être vigilant… Nous ne pouvons pas être constamment sur les bons rails et parfaitement parfait dans nos choix et notre relation avec Dieu. Nous devons cependant avoir le désir de faire plus pour Dieu, le désir de nous améliorer un pas à la fois. Le but n’est pas d’être irréprochable, cela va sans dire. Mais nous devons tendre vers une amélioration constante qui ne sera possible qu’avec l’aide de Dieu.

  • Le mot de la fin…

Notre Dieu est si grand, si puissant… Ne mérite-t-Il pas de recevoir le meilleur de nous même ? Essayons donc chaque jour de tendre vers l’idéal qu’Il souhaite nous voir franchir. Nous sommes dans un ministère difficile et constamment attaqué par l’ennemi. Nous devons donc nous tenir aux pieds de la Croix et réclamer sans cesse la présence et la protection de notre Père. [1 Pierre 4:7] 

Et souvenons-nous que la première chose pour avoir un temps de temps de louange et d’adoration efficace, c’est avant tout d’avoir une relation assidue et continue avec notre Sauveur. [1 Pierre 5:8] 

Que Dieu bénisse chacun de Ses enfants désireux d’élever Son nom !

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement la compréhension que notre pasteur référent et l’ensemble de l’association ont des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

Recueil Hymnes et Louanges vs JEM l’Eternel

HYMNES ET LOUANGES vs JEM L’ETERNEL :

QUEL RECUEIL CHOISIR ?

Depuis de nombreuses années, un débat éternel fait rage dans les églises adventistes du 7ème jour (et peut-être d’autres aussi d’ailleurs) : quel recueil utiliser lors des services d’adoration ?

Nous allons tenter de trouver une réponse adaptée à cette question, sachant que ces recueils contiennent tous deux des chants de louange et d’adoration (notamment).

 

  • Quels sont les grandes différences de ces deux cantiques ?

Si l’on s’en tient aux faits, eh bien pas grand chose… 

 

Prenons, tout d’abord, le cantique Hymnes et Louanges estampillé “adventiste”. 

Il s’agit d’un recueil de chants utilisé depuis les premiers pas de notre mouvement et dans lequel sont compilés divers cantiques écrits, composés et/ou adaptés (et parfois traduits) par des pasteurs, musiciens et auteurs majoritairement protestants. Une page de remerciement leur est d’ailleurs consacrée au début de cette compilation où l’on peut lire : “nous remercions très chaleureusement tous les auteurs, compositeurs et éditeurs qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la préparation de ce recueil  […] Les membres de nos églises apprécieront sans doute le choix varié des cantiques qui leur sont proposés. Un bon nombre de morceaux qui figurent dans les Chants Evangéliques se retrouvent dans le présent recueil, soit par permission spéciale, soit parce qu’ils sont du domaine public.”

L’Hymnes et Louanges est donc un recueil adventiste dans la mesure où le regroupement et la sélection des chants ont été réalisés par cette communauté. Ceci étant et nous souhaitons que cela soit bien clair, la grande majorité de ces chants N’EST PAS à proprement parler “adventistes”. En outre, il est également bon de rappeler que plusieurs chants sont issus de compositions folkloriques, classiques et autres styles musicaux occidentaux de l’époque. 

Donc pour résumer : ces chants sont-ils tous adventistes ? Majoritairement non.

Sont-ils validés par l’église adventiste du 7ème jour : oui, tout à fait !

 

Intéressons-nous, à présent, aux quatre volumes du JEM l’Eternel.

Ces recueils n’ont, a priori, aucune étiquette religieuse définie. Diffusés par une organisation missionnaire interconfessionnelle et internationale, ce ministère JEM (Jeunesse En Mission) cherche avant tout à évangéliser par la musique, en faisant abstraction des diverses dénominations (oecuménisme). A noter tout de même que les principaux compositeurs de ces recueils sont de confession protestantes.

 

Si nous comparons ces deux recueils de chants, une chose évidente ressort : ils ont tous deux des chants écrits et composés en majorité par des personnes issues d’une même religion (protestantisme), mais de mouvements différents et bien sûr à des époques différentes.

 

  • Dans ce cas, pourquoi ferions nous une différence spirituelle entre l’Hymnes et Louanges et les JEM l’Eternel ?

Ces recueils ont été écrits par des chrétiens souhaitant glorifier le nom de Dieu. Alors, oui, il est vrai que les styles utilisés sont différents, mais uniquement car les époques de composition le sont également. Mais au fond, cela ne change en rien le coeur du message : il s’agit de la même volonté spirituelle de rendre gloire et honneur à notre Sauveur. 

Alors plutôt que de chercher le recueil que nous devrions utiliser pour nos services d’adoration, nous devrions peut-être revoir notre mode de pensée et nous mettre à réfléchir aux chants qui peuvent ou non convenir à un culte, à un concert, à un moment d’évangélisation ou à tout autre événement. En effet, il y a des thèmes définis dans chaque recueil et certains d’entre eux conviennent à des cultes d’adoration et d’autres non. Mais cela fera l’objet d’un autre article !

A titre d’information, sachons que l’organisation missionnaire JEM a fait plus de chants en 55 ans (elle a été fondée dans les années 60) que la communauté adventiste en 170 ans. Rendez-vous compte ! Ça laisse songeur…

En tout état de cause, il n’y a pas lieu de bannir un recueil plutôt qu’un autre. Nous devons faire avec ce que nous avons. Donc si ces recueils disposent de chants qui nous permettent d’adorer Dieu, ne nous privons pas ! Et ne faisons surtout aucune distinction entre eux, car finalement la seule différence viendra de la disposition des coeurs des chantres (musiciens et chanteurs) qui auront la lourde responsabilité de choisir des chants propices aux programme proposés et de porter ces chants, de sorte à ce qu’ils revêtent un caractère sacré.

 

Le mot de la fin…

Il serait peut-être temps que notre église décide, elle aussi, d’aborder la lumière qu’elle a reçue de Dieu dans ce domaine.

Oui, nous sommes un mouvement jeune, issu des confessions protestantes méthodistes, luthériennes et baptistes. Oui, il y a 170 ans, nous n’avions aucun vivier nous permettant de créer notre propre “base de données” musicale.

Mais 170 ans plus tard… Ne serait-il pas temps que les choses évoluent ? Surtout lorsque nous songeons aux dangers liés à la musique.

Le manuel d’église nous met en garde contre les risques potentiels de la musique. En effet, nous pouvons lire à la page 182 cet avertissement : “dans les écoles de prophètes, la musique était utilisée pour élever les pensées vers les choses nobles et pures, et éveiller dans l’âme des sentiments d’amour et de reconnaissance envers Dieu.

La musique est l’un des arts les plus excellents. Une bonne musique procure non seulement un plaisir esthétique mais encore ennoblit l’esprit. Des chants spirituels ont souvent été employés par Dieu pour toucher le coeur des pécheurs et les amener à la repentance. Au contraire, une musique de mauvaise qualité détruit l’harmonie de l’âme et abaisse le niveau de la moralité.

Beaucoup de soin doit être apporté au choix de la musique. Des personnes vraiment cultivées fuiront tout emprunt au jazz, au rock and roll, et d’autres genres hybrides, ainsi que tout langage exprimant des sentiments exagérés ou triviaux. Qu’il s’agisse du foyer, de l’école ou de l’Eglise, ne faisons usage que de bonne musique. (cf. p.74-75)”

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement la compréhension que notre pasteur référent et l’ensemble de l’association ont des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

Les Lévites 2/3

Les Lévites 2/3

LES LÉVITES : LES CHANTRES DE L’EPOQUE (partie 2)

 Bien que les chantres/musiciens aient œuvré avant l’accession au trône de David (ex: bataille de Jéricho [Josué 6]), c’est bien lui qui les établit officiellement à ce poste [1 Chroniques 6:31-47].

Pour ce faire, il prit parmi les maisons de Lévi trois personnes – Héman, Asaph et Ethan. Et accompagnés de leurs fils, ces premiers chefs de chantres durent conduire la louange pour le peuple. Au fil des ans les générations se succédèrent, mais cette fonction resta exclusivement au sein de ces trois familles.

Ainsi nous l’aurons compris, puisque les chantres étaient issus du milieu des Lévites, ils avaient de fait les mêmes caractéristiques que leurs frères.

  • Quel était le rôle du chantre dans l’Ancien Testament ?

Comme ses frères Lévites, le chantre était attaché à la maison de Dieu. Il logeait dans les chambres du tabernacle et s’occupait principalement des offices musicaux. Dispensé de toute autre fonction, il faisait continuellement monter vers Dieu des chants de louanges et d’actions de grâces. [Chroniques 9:33]

A titre informatif, 1 Chroniques 25:1-8 nous dévoile une liste exhaustive de chantres (ils étaient 288 !) œuvrant tous sous la direction de leur père et s’accompagnant de cymbales, de harpes et de lyres.

Ceci étant, le rôle du chantre n’était pas limité aux seuls services musicaux du tabernacle. En effet, leur présence était également indispensable lors des grands événements populaires comme les grandes fêtes annuelles (ex: la Pâque) ou les événements solennels (ex: transport de l’arche avec David, dédicace du temple avec Salomon).

Et fonction plus étonnante, les chantres pouvaient également être appelés en cas de guerre. Placés en première ligne lors d’une bataille entre Josaphat et les Moabites/Ammonites, ce sont les chantres qui, en entonnant leurs chants de louange, appelèrent l’Eternel qui délivra Son peuple de leurs ennemis. Il donna ainsi la victoire aux Israélites qui combattirent avec une arme redoutable: la louange des chantres[Chroniques 20:20-22]

De même, les sacrificateurs-trompettistes (préfigurant les chantres quelques centaines d’années auparavant) eurent un rôle capital lors de la prise de Jéricho. [Josué 6]

Toutes ces victoires  par la louange ont permis au peuple de comprendre que Dieu n’a pas besoin d’épée pour combattre en faveur de Son peuple. Ce qu’Il demande c’est l’adoration et l’obéissance de celui-ci. 

  • Devons-nous considérer que les chantres (de même que les diacres et pasteurs) sont des Lévites spirituels ?

 Il est vrai que, de nos jours, il n’existe plus de tribu d’Israël. Pour autant et si nous considérons que nous sommes le peuple de Dieu (en d’autre terme des juifs spirituels), ces fonctions mises à part sont toujours d’actualité. Une seule différence demeure : les Lévites de l’époque étaient consacrés à Dieu pour cette fonction par filiation, alors qu’aujourd’hui c’est Dieu Lui-même qui, à un moment “T”, se choisit une personne qu’Il appelle à œuvrer. Si celle-ci accepte, Il révèle ensuite les dons qu’Il lui a accordés pour le bien de sa mission.

En ce sens, nos diacres, chantres et pasteurs sont bel et bien des Lévites à part entière exerçant leurs fonctions dans le temple de Dieu.

Si nous sommes d’accord avec ce principe, nous devrions avoir une réelle prise de conscience sur ce que cela implique et sur les divers changements que nous devrions apporter pour être en conformité avec les Écritures.

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement ici la compréhension que l’association (éclairée par son pasteur référent) a des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

Les Lévites 1/3

LES LÉVITES : LEURS FONCTIONS

SONT-ELLES TOUJOURS D’ACTUALITE ? (partie 1)

  • Pourquoi évoque-t-on si souvent les Lévites au sein de notre communauté, nous qui ne sommes Juifs ni par filiation ni par religion ? 

Il est vrai que nous déclarons souvent dans nos églises que les chantres (et autres officiants) sont des Lévites au service de notre Seigneur.

Mais que cela signifie-t-il au juste ?

Tout d’abord, cela impliquerait que nous avons – ou devrions avoir – les mêmes caractéristiques et fonctions que les Lévites d’alors.
 

Très bien, mais dans ce cas, quelles sont-elles ?

 

1. ISSU DU PEUPLE

D’après la Bible, les Lévites faisaient partie intégrante du peuple d’Israël. Ils n’avaient pas les mêmes fonctions ni la même part d’héritage, mais ils étaient cependant bien issus du milieu du peuple et particulièrement de la tribu de Lévi. [cf. Josué 13:14-33] 

Il aurait donc été inconcevable d’imaginer un Lévite appartenant à une autre tribu ou carrément un autre peuple !

 

2. APPARTENANCE A DIEU

Dans Nombres 3:12, l’Eternel s’est adressé à Moïse pour dire : “Voici, j’ai pris les Lévites du milieu des enfants d’Israël […] les Lévites m’appartiendront.”

D’après ce verset, il est clair que cette tribu était particulière aux yeux de Dieu et qu’elle devait Lui être pleinement consacrée, plus encore que le reste du peuple.

 

3. DES FONCTIONS LIMITÉES

Puisque cette tribu était dédiée à Dieu, ses fonctions se
limitaient donc exclusivement au service de la tente d’assignation, demeure de Dieu du temps de Moïse. [Nombres 3:5-10]

Ils avaient pour principales tâches :

– la charge des voilures du tabernacle pour les Lévi fils de Guershon;
– la garde du mobilier du sanctuaire pour les Lévi fils de Kehath;
– la surveillance et conservation des fondations de la tente d’assignation pour les Lévi fils de Merari.

[cf. Nombres 3: 21-38]

Ils occupaient donc des fonctions essentielles et exclusives pour la bonne tenue de la maison de Dieu.

 

4. UN AGE DÉFINI

Sur ordre de l’Eternel, les Lévites n’entraient en fonction qu’à l’âge de 20 ans [1 Chroniques 23:24]. Et à partir de 50 ans, ils devaient se retirer. “Il aidera ses frères dans la tente d’assignation, pour garder ce qui est remis à leurs soins; mais il ne fera plus de service.” (Nombres 8:26)

 

Pour résumer, un Lévite était donc :

1/ issu du peuple d’Israël (= appartenant à la même communauté religieuse),

2/ consacré à l’Eternel (= ayant fait alliance avec Dieu),

3/ limité dans ses activités journalières (= œuvrant uniquement dans la fonction assignée par Dieu) et

4/ exerçant à partir ET jusqu’à un âge défini.

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement ici la compréhension que l’association (éclairée par son pasteur référent) a des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.

Les chantres

Les chantres

QU’EST CE QU’UN CHANTRE ?

Lorsque nous évoquons les “chantres” de nos églises, nous avons bien souvent coutume de nous référer à une catégorie précise du ministère de la louange, à savoir les premiers chantres (appelés aussi conducteurs de louange). Mais sont-ils les seuls chantres du ministère ? Et doivent-ils endosser individuellement cette responsabilité spirituelle ?

Si l’on se réfère au principe décrit dans la Bible, il est important de constater qu’aucune distinction spirituelle n’est faite entre le musicien, le choriste et le premier chantreEn effet, tous sont des Lévites (tribu d’Israël dédiée au service du temple [Nombres 3:6-13]) officiant dans le ministère du chantre. Ils ont donc tous la même responsabilité ecclésiastique et l’on devrait d’ailleurs tous les considérer comme des chantres à part entière. Il est, à ce titre,  essentiel pour eux et pour la bonne santé du ministère, que chacun – eux comme l’assemblée – ait pleinement conscience de leur responsabilité.

Effectivement, il est important pour le bon fonctionnement de ce ministère que tous les membres comprennent que le premier chantre n’est pas le seul à devoir s’armer spirituellement, puisqu’ils amènent tous ensemble l’assemblée à l’adoration. Ainsi, ces trois catégories de chantres doivent être unis vocalement, musicalement, mais aussi et surtout spirituellement, pour que leur temps de louange et d’adoration soit efficace.

Trois catégories de chantres différentes mais complémentaires :

D’après le texte d’1 Chroniques 25, un chantre peut être :

  • premier chantre : chanteur appelé et qualifié par l’Esprit Saint pour mener l’assemblée à l’adoration ;
  • chantres choristes : chanteurs appelés et qualifiés par l’Esprit Saint pour accompagner le premier chantre en apportant de la musicalité et favoriser ainsi la direction de l’assemblée vers l’adoration ;
  • chantres munis d’instruments : musiciens appelés et qualifiés par l’Esprit Saint pour supporter le message des chantres par leurs instruments. [cf. 1 Chroniques 25]
Et dans tous les cas, ils doivent être habiles ET consacrés à Dieu. Comme nous l’expliquent les  textes de Nombres 3:12 et 1 Chroniques 9:33, les chantres sont, dans la Bible, des Lévites choisis par Dieu, Lui appartenant et œuvrant continuellement dans le temple. Ils n’ont donc aucune autre fonction que celle d’amener le peuple à glorifier Dieu. 
  • Comment pouvons-nous aujourd’hui évoluer dans ce ministère de chantre ? 
Avant de vouloir exercer dans ce ministère, il nous faut tout d’abord comprendre ce que cela implique. Celui qui intervient dans un ministère quelqu’il soit est un ministre et ce terme (ministre) provient du grec diakonos qui signifie “serviteur”. Autrement dit, lorsqu’une personne est appelée à œuvrer en tant que ministre, elle est tout simplement choisie pour être dédiée au service de l’autre. Et sur le plan religieux, cela implique que ce ministre n’a pas d’autres fonctions que celles de rendre service à son église, puisqu’il a été appelé par Dieu pour accomplir une fonction précise et définie par Lui. Pour intégrer ce ministère (ou un autre), il faut donc avoir reçu l’appel de Dieu ET avoir conscience des responsabilités qui en découlent. (cf. la parabole des talents dans Matthieu 25:14-30) Enfin, n’oublions pas que le don du chantre, don spirituel accordé par l’Esprit Saint, a pour unique but de faire croître spirituellement l’église de Dieu. En clair, ce don peut être plaisant et le chantre peut ressentir de la joie ou même éprouver un saint désir de s’améliorer dans son domaine. Pour autant, son don devrait être au service de l’église. En effet, les textes de Romains 12:1-8 ou 1 Pierre 4:10 nous explique clairement qu’un don spirituel n’est pas pour notre épanouissement ou nos besoins personnels, mais plutôt pour l’édification de l’église. Un chantre qui garde ces principes en tête et se laisse guider par l’Esprit recevra assurément la puissance divine pour lui permettre de mener à bien sa mission !
  • Le mot de la fin…
Le ministère du chantre revêt une importance particulière. En effet, il y aura bientôt une scission entre les vrais adorateurs et ceux qui ne le sont qu’en apparence. Et les chantres appelés par Dieu permettront à chacun de se révéler selon qu’il adore ou non Dieu. Jean 4:23 déclare que “l’heure vient et elle est déjà venue ou les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont là les adorateurs que le Père demande.” Enfin, gardons en mémoire les paroles d’1 Pierre 4:11 “si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu; si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance aux siècles des siècles. Amen !”

Nous ne prétendons pas que tout ce que nous venons de vous présenter est l’unique façon de considérer ce thème. Nous partageons simplement ici la compréhension que l’association (éclairée par son pasteur référent) a des sujets liés à la louange et l’adoration à la lumière des Ecritures et de l’Esprit saint qui nous conduit.